L’Académie de Médecine préconise dans un rapport le remboursement de l’activité sportive par la Sécurité Sociale. Le sport sur ordonnance ?
On le sait tous, la pratique d’une activité sportive entraîne de nombreux bénéfices.
Dans un rapport publié récemment, l’Académie Nationale de Médecine propose l’ajout du sport de la pratique des activités sportives dans la liste des prescriptions médicales, ouvrant ainsi droit à une prise en charge par la Sécurité Sociale.
Réduire la dépendance par la pratique d’une activité physique et sportive
Le rapport s’intitule “Les activités physiques et sportives : la santé, la société”.
La pratique du sport réduirait en effet la consommation de médicaments selon l’Académie de Médecine.
Selon de nombreuses études, la pratique du sport augmenterait l’espérance de vie et retarderait la dépendance. Lutte contre l’obésité, contre l’hypertension et prise en charge dans le cas d’un handicap ou d’une perte d’autonomie figureraient également dans la longue liste des bienfaits du sport.
Rembourser le sport : ce qui devrait figurer sur l’ordonnance
Dans son rapport, l’Académie de Médecine va plus loin en proposant de rembourser la pratique du sport par la Sécurité Sociale. Concrètement, les médecins pourraient faire figurer le sport sur les ordonnances, en prenant garde cependant à apporter quelques précisions sur l’ordonnance :
- la nature du sport : quels sports sont les plus adaptés dans telle situation ?
- l’intensité de la pratique sportive : quelle dose de sport est recommandée pour le patient ?
- la durée et la fréquence des activités sportives : il n’est pas question de préparer les Jeux Olympiques, mais bien de pratiquer le sport d’une façon adaptée
- le suivi médical : un contrôle par le médecin prescripteur sera à effectuer, pour s’assurer des bienfaits de la pratique du sport
L’Académie de Médecine estime que la pratique du sport impliquerait une meilleure santé pour les sportifs et contribuerait ainsi à la réduction des dépenses de l’Assurance Maladie (moins de problèmes de santé, moins de consommation de médicaments, moins de consultations chez les médecins spécialistes, etc.).
