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Ennemis de la conduite : les points de vigilance

Le taux de mortalité sur les routes a augmenté par rapport à 2014. Et pour cause, les automobilistes n’ont pas conscience des dangers de la route. Pourtant, tous les conducteurs sont concernés par ce phénomène. Découvrez quels sont les dangers au volant avec cette infographie, en partenariat avec VendezVotreVoiture.fr.

L’alcool au volant

En Europe, un quart des accidents routiers est dû à la consommation d’alcool. En France, elle représente 30 % des accidents mortels. C’est d’ailleurs la première cause de mortalité chez les jeunes de 18 à 25 ans.

Il faut savoir que la consommation d’alcool affecte plusieurs facultés du cerveau telles que la perception, l’attention et l’évaluation des informations, ce qui entraîne une diminution des réflexes. Certains conducteurs se croient invincibles et pourtant il faut avoir conscience que la consommation d’un quart d’une bouteille de vin à 12%, pour un homme de 70 kg, équivaut à un taux d’alcoolémie de 0,5 g par litre de sang.

La consommation d’alcool est d’ailleurs réprimée pénalement. Si le taux est compris entre 0,5 et 0,8 g/l, le conducteur encourt 135€ d’amende et un retrait de 6 points sur le permis de conduire. Si le taux est supérieur à 0,8 g/l, c’est un délit et la sanction est plus sévère car le conducteur encourt une amende de 4 500€, un retrait de 6 points, voire une annulation du permis de conduire, mais aussi une peine de prison maximale de 2 ans, en vertu de l’article L234-1 du code de la route.

Depuis le 1er juillet 2015, le taux d’alcoolémie pour les jeunes conducteurs titulaires du permis probatoire ne doit pas dépasser 0,2 g/l. Ce nouveau taux équivaut à une consommation d’alcool nulle, la marge étant fixée parce que certains médicaments ou aliments peuvent contenir de l’alcool.

L’utilisation du téléphone

Lorsqu’un automobiliste utilise son téléphone au volant, le risque d’accident est multiplié par trois. En France, on recense 400 accidents mortels par an dus par cette utilisation, ce qui représente un dixième des accidents sur les route. Les études ont démontré qu’utiliser son téléphone en conduisant était équivalent à la consommation de quatre bières, car cela réduit l’attention de 30 à 50%.

Dans son plan de sécurité routière, le gouvernement a adopté une mesure le 1er juillet 2015, codifiée à l’article R412-6-1 du code de la route, qui interdit l’usage des kits main libre au volant. Le but de cette manœuvre étant de réduire les causes de détournement d’attention des conducteurs. Aujourd’hui l’utilisation de ce genre de dispositif est sanctionnée par une amende de 135€ et un retrait de trois points sur le permis de conduire.

La fatigue au volant

Un tiers des accidents mortels en France est dû à la somnolence au volant ce qui représente environ 1 000 décès et 120 000 blessés par jour. Les conducteurs les plus soumis à cette cause de mortalité routière sont les jeunes de moins de 25 ans et les personnes de plus de 50 ans.

Il faut savoir que moins de 5 heures de sommeil dans la nuit équivaut à multiplier par trois les risques d’accident. Pour ne pas tomber dans l’erreur il existe des signes qui permettent de déterminer quand il faut s’arrêter, notamment la sensation de paupières lourdes, la vision qui se floute, les yeux irrités, la bouche qui s’assèche, etc. Lorsque l’on conduit plus de trois heures durant la nuit, les effets sont semblables à ceux ressentis quand on a un taux d’alcoolémie 0,8 g/l.

Pour lutter contre ce risque, il est conseillé de s’arrêter toutes les deux heures et de faire une sieste de 20-30 min. La consommation d’une boisson à la caféine une demi-heure avant de prendre le volant peut être également bénéfique.

Un point sur les assurances

Lors d’un accident, les assureurs entrent en action notamment pour indemniser les victimes mais aussi les assurés pour les dommages qu’ils subissent. Chaque déclaration d’accident influe sur le coefficient réduction majoration, ce qui implique une augmentation de la prime à l’année suivant, voire une résiliation de la part de l’assureur si le taux de sinistralité est trop élevé.

La consommation d’alcool peut avoir des incidences particulièrement graves sur l’assurance auto. En effet, le chauffeur qui fait l’objet d’une contravention ou d’une condamnation pour ce délit, pourra être considéré par l’assureur comme un profil risqué, et ce dernier pourra donc refuser de l’assurer. Il sera difficile d’assurer son véhicule, il faudra accepter des contrats avec peu de garantie mais aux primes élevées…

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