nov 21

Quel avenir pour l’assurance dépendance ?

De nombreux Français attendent une réforme de la dépendance, estimant que la France est en retard sur ce point.

On le sait, de nombreux Français attendent une réforme de la dépendance, estimant que la France est en retard sur ce point. Grâce aux progrès de la médecine et à l’amélioration de la qualité de vie, l’espérance de vie augmente et les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses. Nous risquons donc d’être confrontés à une perte d’autonomie à grande échelle. Il y aurait aujourd’hui 1,2 million de personnes âgées dépendantes en France. Elles devraient être 1,8 million en 2050. Pourtant, les Français ne prennent pas ou peu la peine d’assurer leur dépendance, alors même qu’il est facile d’accéder à un comparatif mutuelle comparateurdemutuellesanté.fr ou de se renseigner sur les assurances dépendances. Seuls 5,5 millions de contrats dépendance sont souscrits en France à l’heure actuelle.

Le système français est organisé de la façon suivante : les personnes dépendantes de plus de 60 ans reçoivent l’Aide personnalisée à l’autonomie (APA). Environ 30% du montant restent à la charge des allocataires. L’APA est financée par la solidarité, à 70% par les départements et à 30% par les contributions sociales. Une réforme de la dépendance est attendue pour 2014. Le dilemme que l’on rencontre aujourd’hui, c’est de savoir si nous devons passer à un système de mutualisation (avec cotisations sociales) ou si nous devons conserver un système de solidarité fiscale.

Les Allemands ont fait leur choix. Ils ont élaboré un système qui fonctionne. Depuis 1995, ils n’ont qu’une seule assurance dépendance, obligatoire et universelle, nommée « Assurance de Soins Longue Durée ». Les personnes âgées dépendantes et les personnes handicapées en bénéficient. Pour la financer, l’Allemagne a créé une 5ème branche de l’assurance maladie. Ce n’est donc plus aux communes de la financer. Ce modèle présente bien évidemment une faille majeure : il contraint tous les citoyens à cotiser contre la dépendance alors qu’ils ne l’auraient pas fait sur un marché assurantiel privé. De plus, ce modèle tend à s’effriter à cause de la baisse du rapport entre nombre d’actifs et nombre de personnes âgées dépendantes.

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